Ce texte prouve la perversité de la philosophie occidentale, puisqu'elle peut corrompre de bons citoyens turcs. Une dénonciation au Politbüro euro-islamique est absolument nécessaire, pour que le Politbüro prenne des mesures pour relancer le processus d'intégration dans la bonne direction : la culture germanique corrompue ne doit en aucun cas assimiler les Turcs, mais bien plutôt le contraire : la culture germanique corrompue doit soit se suicider, soit se soumettre à l'Islam.
Notre conseil pratique: dans ce cas, le Politbüro euro-islamique devrait décider 10 ans de réhabilitation dans le district berlinois de la "Nouvelle Cologne".
Dernière minute : voici un cas similaire, voire pire, 15 ans d'entraînement à la Sharia, maintenant apostat, ce qui prouve la corruption de la culture occidentale http://www.youtube.com/watch?v=koUgSqK9CwI
Seize bonnes raisons de quitter l'Islam ou: mon soutien à l'autodétermination et à la liberté
C'est une bonne chose que de tout vérifier avec un regard critique, car nous pouvons commettre des erreurs dans nos propres pensées et actes. Qui aime la vérité doit s'efforcer d'identifier les faiblesses de ses propres pensées et décisions, d'écouter des arguments contraires, de comparer ses propres idées aux alternatives, et ensuite de modifier et réviser ses propres idées. Dans ma critique de l'Islam, je n'agis pas par haine, mais plutôt car je ne peux pas, et ne veux pas renoncer à ma capaciter à penser. Je veux dire que le courage d'utiliser sa propre raison (Kant) conduit nécessairement à la décision de quitter l'Islam. J'aimerais justifier ceci par les raisons suivantes.
Laissez-moi informer mes lecteurs [non-arabes] que je n'accepte pas l'affirmation suivante, soutenue par la théologie islamique et les islamistes : que le Coran a été donné en Arabe et, de ce fait, ne puisse être traduit. Cependant, certaines traductions ne sont pas fidèles à l'original, mais bien plutôt euphémiques. Pour une base solide, je recommende la traduction de Rudi Paret.
L'Islam n'est pas seulement une religion, mais aussi un système légal totalitaire et violent dominé par les hommes (voir la sourate 5, Al-Maida, vers 33). L'Islam est par-dessus tout une vision politique provenant des vers coraniques, de la vie du prophète et d'autres traditions. C'est pourquoi je comprends l'Islam comme étant contraire à la constitution démocratique (de l'Allemagne) et au système civil. La démocratie est un grand cadeau, non seulement en Allemagne mais aussi dans mon pays d'origine, la Turquie. Dans les deux pays, il me semble que la haute valeur de ce cadeau ne soit pas assez reconnue.
Mahomet, le prophète de l'Islam, est supposé avoir été envoyé par Dieu, et sa vie (c'est-à-dire son comportement) est supposée être un exemple pour toute l'humanité. Mais Mohamet est celui qui :
- mena des guerres, força les gens à abandonner leur foi précédente, et ordonna la décapitation des prisonniers. La victoire n'était pas suffisante pour lui : il pilla aussi les propriétés des vaincus, et fit brûler leurs maisons, fermes et forêts,
- se maria à une enfant (Aischa, 9 ans lors de la nuit de noces) alors qu'il avait 52 ans,
- eu plus d'une douzaine de femmes, obtenues comme butin de guerre lors du pillage des autres clans. Lorsqu'il eu fini d'assassiner les familles des autres clans, il prit leurs femmes et les mit dans son harem, comme épouses ou esclaves,
- ordonna de couper une main et le pied opposé des apostats, et laissa les apostats mourrir de soif,
- ordonna d'assassiner ses critiques, mais aussi les poètes, et promit aux meurtriers une grande récompense dans l'au-delà.
Cette liste pourrait être allongée par de nombreux exemples. Le résultat est clair : Mahomet n'a pas vécu une vie exemplaire pour l'humanité, mais bien plutôt une vie horrible. Ce fait seul est déjà suffisant pour refuser la religion établie par Mahomet.
Le Coran et les écrits qui lui sont associés propagent l'idée que chaque acte d'un humain serait déterminé à l'avance, et donc que personne ne pourrait faire quoi que ce soit sans autorisation divine. Notre destin serait scellé par Dieu. Allah déciderait donc qui devient riche, qui devient pauvre, qui devient musulman, qui devient non-croyant, etc. Mahomet créa un Dieu qui agit d'une façon arbitraire et injuste ; et qui ne croit pas en Allah, devient un païen.
Je crois le contraire : seule sa propre responsabilité amène une personne à affirmer radicalement sa propre existence, et sa propre liberté. Puisque l'Islam proclame que tout est dirigé par Dieu, l'humanité tombe dans l'inanitéé, c'est-à-dire l'immaturité et la nullité, et devient indifférente et passive. Ceci peut être observé dans de nombreux pays islamiques. L'effet négatif de cet enseignement est en outre renforcé en ce que de nombreux Musulmans croient que la vraie vie commence dans l'au-delà. Cette croyance erronée entrave la science, le progrès, la démystification, l'émancipation et la liberté. D'autre part, tout ceci affaiblit la morale, car l'humanité n'est plus tenue pour responsable de ces propres actes.
Pour l'Islam, la tolérance et la paix sont seulement des moyens que l'on peut utiliser comme pièges pendant la guerre. Dans de nombreux Etats islamiques, les Chrétiens et autres croyants non-musulmans doivent payer une taxe supplémentaire. Dans le sultanat ottoman, des enfants de Chrétiens furent kidnappés, pour former d'eux la plus brutale unité militaire, les Janissaires.
Bien sûr, le Coran contient aussi des vers qui confirment que les "idolâtres" doivent prier leurs Dieux, et les Musulmans le leur. D'autres vers disent que les Juifs, Chrétiens et Sabéens qui ont accompli de bonnes choses, iront au paradis. Et un autre vers die qu'il ne peut y avoir de contrainte en matière de religion (sourate 2, Al-Bakara, vers 256). On pourrait donc croire que l'Islam est tolérant.
Cependant, ces vers sont annulés par d'autres vers, beaucoup plus nombreux, qui proclament exactement le contraire. L'Islam est une religion qui voit le monde comme champ de guerre - et ce jusqu'à ce que la totalité de l'humanité soit devenue musulmane. La sourate 4, Al-Nisa, vers 91 dit : "Tuez-les, où que vous les trouviez", et la sourate 9, At-Tauba, vers 29 dit : "Combattez par les armes ceux qui ne croient pas en Allah, le jour même, et ceux qui n'acceptent pas les interdictions proclamées par Allah et Son Messager (c'est-à-dire Mahomet), ceux qui ne se règlent pas sur la vraie religion (c'est-à-dire l'Islam) - ce qui inclut les gens du Livre (c'est-à-dire Juifs et Chrétiens) -, combattez-les (par les armes), jusqu'à ce qu'ils payent l'impôt des minorités, acceptant leur défaite humiliante !"
A de nombreux endroits du Coran, Mahomet (ou Allah, suivant la représentation musulmane d'Allah) justifie la violence envers les croyants d'autres religions. Ils appartiendraient à la mort (par exemple la sourate 47, Mahomet, vers 4), devraient être vaincus (sourate 9, At-Tauba, vers 29), pourraient être chassés et expropriés (sourate 59, El-Hashr, vers 1-7). De vastes chapitres des livres qui contiennent la Sunna (i.e. les actes de Mahomet, qui définissent une norme) sont consacrés au Jihad contre les autres religions et les non-croyants.
S'ils sont confrontés à ces parties, les Musulmans indiquent volontiers des passages de l'Ancien Testament, qui traitent de la violence envers les croyants d'autres religions (par exemple 2ème livre, Moïse, 22, 16 ; 3ème livre, Moïse, 20). Mais d'une part il est un non-sens que de vouloir chasser la peste par le choléra, d'autre part de nombreux Juifs et Chrétiens - au contraire de nombreux Musulmans - se sont depuis longtemps distancés de ces idées délirantes.
Au contraire de toutes les affirmations usuelles, l'Islam ne combat pas seulement les païens et les apostats, mais le cœur de l'Islam s'oppose de façon radicale aux Juifs et aux Chrétiens. La sourate Al-Imran, vers 19 dit : "L'Islam est la seule vraie religion de Dieu." Comme religions, christianité et judaïsme sont ainsi niées en bloc, et ceux qui ne croient pas en Mahomet et en sa version de Dieu seront sévèrement punis.
Mahomet prétend que tous les "prophètes" précédents - y compris Abraham - furent appelés par Dieu, qui leur ordonna de croire en l'Islam. De plus, Mahomet attribue aux Juifs d'être la cause de calamités. La sourate 4, An-Nisa, vers 46 termine en maudisant les Juifs : "[...] Mais Dieu les a maudits (en punition) de leur non-croyance. C'est pourquoi ils croient moins (ou: c'est pourquoi seuls certains d'entre eux croient)." Dans la sourate 5, Al-Maida, vers 72, Mahomet proclame : "Les non-croyants sont ceux qui disent 'Dieu est Christ, le Fils de Marie !'" Les vers 171-173 de la même sourate évoquent l'enseignement chrétien de la Trinité Divine et affirment que ceux qui y croient seront punis. Mahomet interdit même aux Musulmans de se lier d'amitié avec les Juifs et les Chrétiens, car ils seraient des "pécheurs" (sourate 5, Al-Maida, vers 51).
Mahomet a construit l'ordre social sur l'asservissement des femmes aux hommes. L'oppression des femmes est inscrite comme loi dans l'Islam. Les femmes sont vues comme :
- créées avec moins d'intellect et une âme moindre,
- sources de la méchanceté et de la zizanie, étant intriguantes, ingrates et diaboliques,
- des êtres regrettables, car la plupart d'entre elles iront de toutes manières en enfer.
Mahomet assura dans la sourate 4, Al-Nisa, vers 3, que les hommes peuvent épouser jusqu'à quatre femmes qui leur plaisent. Et pour donner plus de force à cette loi, il promut la croyance que ce soit une vertu d'épouser plusieurs femmes.
Comme témoins, les femmes ont là aussi seulement la moitié de la valeur des hommes, et ceci est écrit systématiquement : "[...] et prenez deux hommes parmi vous comme témoins. S'il n'y a pas deux hommes, alors cela doit être un homme et deux femmes, qui seront vos témoins - (deux femmes) pour que (si) une d'entre elles se trompe, l'autre (qui ne se trompe pas) rappelle l'autre (qui se trompe) à l'order." (Sourate 2, Al-Bakara, vers 282). Le même principe se trouve dans le droit d'héréditage : "[...] L'homme reçoit (lors du partage de l'héritage) autant que deux femmes [...]" (sourate 4, An-Nisa, vers 12). "L'homme reçoit autant que la part de deux femmes." (sourate 4, 176)
Concernant le port du voile : "Et dis aux femmes croyantes, qu'elles doivent regarder le sol et protéger leur chasteté, et ne doivent pas montrer leurs parures - excepté ce qui a le droit d'être montré - et qu'elles doivent entourer les échancrures de leur habits avec un châle, et ne peuvent révéler leurs parures à d'autres que leurs maris ou pères ou beaux-pères ou fils ou beaux-fils ou frères ou neveux ou leurs femmes, ou à ceux qui en ont le droit, ou à leurs serviteurs eunuques, et aux enfants, qui ne font pas encore attention à la nudité des femmes. Et elles doivent fouler le sol de leurs pieds de façon que cela ne révèle pas les parures qu'elles cachent." (sourate 24, Al-Nur, vers 31). Et dans d'autres passages il est dit : "Et restez à la maison. Ne vous accoutrez pas comme le faisaient les païens auparavant."
La sourate 24, Al-Nur, vers 59 représente une exception, selon laquelle les vieilles femmes ne sont pas obligées de se voiler. Dans cette sourate, Mahomet parle des femmes que n'attend plus aucun mariage, car elles sont vieilles. Cela est compréhensible, étant donné qu'il a lui-même, homme de plus de 50 ans, épousé la petite Aïcha, âgée de 9 ans. Dans tous les cas, par son penchant pour la pédophilie, il assure un petit espace de liberté aux femmes âgées : "Et pour celles qui sont devenues vieilles, et n'espèrent donc plus pouvoir se marier, ce n'est pas un péché de laisser leurs habits, pour autant qu'elles ne se parent pas." (Sourate 24, 60).
Au vu de cette loi permettant aux femmes qui ne peuvent plus enfanter de ne pas porter de voile, on peut voir que le peuple lit rarement le Coran. En même temps, je me demande pourquoi les autoproclamés représentants de l'Islam ne font pas lire ces vers dans les mosquées. Une grande partie des voiles serait alors enlevée. Naturellement certaines femmes ne le ferait pas - comme certaines Chinoises aux pieds rabougris par des bandages portés leur vie durante ne peuvent plus vivre sans bandages.
Je demande donc ceci : Finissez-en avec les voiles dans les écoles, dans les administrations ! Et dans tous les cas il faut interdire de voiler les enfants, car ceci se base sur le mariage de l'enfant Aïcha avec Mahomet, et signifie la sexualisation des petites filles. Les parents qui font ceci devraient subir une plainte pénale pour mauvais traitement d'enfant.
L'Islam répand la violence (sourates 9,74 et 4,95). Les guerres que conduisit Mahomet furent précédées par de petites attaques, comme le pillage de caravanes sortant de la Mecque. Ces attaques, et les guerres qui s'en suivirent, ajoutèrent aux richesses de Mahomet et de ses compagnons de guerre. Nombreux furent ceux qui y prirent part, car ils savaient qu'ils recevraient une part du butin. Un cinquième des butins de guerre revint toujours à "Allah". Ainsi, c'est bien une longue tradition qui a mené aux violences perpétrées le 11 septembre 2001 à New York, aux attaques à la bombe de Madrid (11 avril 2004), de Londres (7 juillet 2005) et aussi à la violence entre les différents groupes religieux en Irak, aux meurtres à Turan Dursun en Turquie (4 septembre 1990) et aux meurtres d'autres journalistes et critiques.
Il s'agit en effet de tradition, lorsque les mères non seulement acceptent la mort de leurs fils au Jihad, mais aussi déclarent qu'elles veulent avoir encore des fils, prêts à commettre des attaques suicides, soi-disant par volonté divine. La glorification religieuse de la violence doit s'arrêter ! Je lui oppose les Lumières, la paix et le discours civilisé.
En plaçant les hommes au-dessus des femmes, Mahomet réussit à rendre les hommes dévoués corps et âmes à lui. En effet, dans son système, l'homme est aussi un pauvre esclave de Dieu. Il doit se soumettre aveuglément à Dieu et à son représentant, c'est-à-dire à Mahomet lui-même. En tenant l'homme en esclavage et en le réduisant à rien, lorsque l'homme est à l'extérieur de sa maison, mais en faisant de l'homme un pacha à l'intérieur de sa maison, Mahomet rendit l'homme prêt à accepter la mauvaise position des femmes. Les vers qui édictent d'abord la soumission des femmes, sont exactement les mêmes vers qui dégradent ensuite les hommes, leur retirant leur humanité. La sourate 4, Al-Nisa, vers 38, en est un exemple frappant : "[...] Les hommes sont au-dessus des femmes, car Dieu les a préférés par nature [...] Et si vous craignez que quelque femme se rebelle, admonestez-la, évitez-la dans le lit conjugal et frappez-la !" La crainte des hommes de voir les femmes se rebeller doit ainsi pousser à frapper - avec la bénédiction divine - la femme même qu'ils aiment, avec qui ils ont des enfants, avec qui ils veulent vieillir. Qui plus est, dans l'Islam, l'homme est réduit à une créature basique dominée par ses instincts, qui éjacule rien qu'à la vue de cheveux libres.
Une personne adulte, mûre et émancipée sait dominer ses pulsions sexuelles. Les hommes aussi, qui sont né musulmans, devraient pouvoir se dominer, si on le leur demande. J'en appelle donc aux hommes : dites non à l'Islam ! Dites non à la déshumanisation ! Alors seulement pourrez-vous gagner de vraies compagnes, vos égales. Celui qui préfère une esclave obligée d'obéir, n'a même pas atteint le degré le plus bas de la civilisation.
Les femmes doivent payer le prix fort pour l'entrée promise au paradis : une femme doit servir son homme, lui obéir, le satisfaire, et assouvir ses désirs. Mais même lorsqu'elle a accompli tout cela sans erreur, elle ne peut pénétrer le paradis ainsi halluciné qu'avec la permission de son mari. En effet, les femmes ne sont que les "épouses temporaires sur terre". Les vraies épouses des hommes (au paradis) sont les houris, qui sont placées au-dessus des femmes terrestres à tous points de vue, et se tiennent donc en première place. La description du paradis dans les sourates 78 (En-Nebe), 56 (El-Vakia) et 76 (Ed-Dehr) montrent ceci de façon très claire. En-Nebe promet aux hommes "des houris du même âge aux poitrines bombées" et "gobelet de vin". La sourate El-Vakia promet "les jardins de la volupté" et "des houris aux grands yeux à disposition", "à la beauté comparable à celle des perles cachées". Tout ceci montre que pour les musulmanes croyantes même, peu de place et peu de chance les attendent au paradis rêvé , elles vont y trouver leurs maris la plupart du temps dans les bras des houris.
Mahomet constate sans cesse que les humains sont fondamentalement des créatures ingrates. Voici des expressions utilisées très souvent dans le Coran : hypocrite, âne, satanés humains. Mais comme il est ingrat ! D'innombrables fois demande-t-on aux gens : "Mais que voulez-vous donc nier des bienfaits de notre Seigneur ?" Les gens sont aux yeux de Mahomet des créatures ingrates, condamnées à l'obéissance absolue, et qui doivent être punies au nom d'une singulière "justice" divine. A cette image, j'oppose l'idée du citoyen émancipé, à l'allure droite, l'idée d'un Homme qui vérifie les allégation avec un esprit critique éveillé, au lieu de se soumettre aveuglément à des idées délirantes et archaïques.
"Musulman" est un mot arabe signifiant "celui qui se soumet" ou "celui qui se dévoue". Le terme : celui qui se soumet, c'est-à-dire l'esclave, montre à quel point les soi-disant croyants sont tenus en esclavage dans l'Islam. Refuser de se reconnaître comme "esclave" d'Allah, signifie se libérer de l'esclavage imposé par cette fiction religieuse. D'autre part, le mot "musulman" ne dit rien d'emblée, tandis que la traduction française "esclave" soulève toute une série de questions. Si un enfant entend le mot "musulman", il n'en pense rien de spécial. Mais s'il entend dire "esclave", il va demander :
- Pourquoi esclave ?
- Esclave de qui ?
- Pourquoi les autres ne sont-ils pas des esclaves ?
- Pourquoi suis-je un esclave ?
Si nous ne voulons pas penser comme les esclaves le font, nous devons employer des mots clairs et compréhensibles. La parole est l'expression de la pensée.
Et lorsque les gens ne veulent pas croire à l'Islam en tant que religion, ne veulent pas être des "esclaves", ils doivent le faire de façon ouverte. Nier l'Islam, caché dans sa propre cuisine, signifie involontairement un consentement. De même, la négation de ce que nous savons est aussi la négation de notre propre estime, au sens d'un respect de la propriété la plus importante de l'Homme, qui le différencie d'un animal : sa capacité de pensée.
Je propose que nous introduisions le mot français. J'en appelle à tous : au lieu du mot arabe "musulman", utilisez le mot français "esclave". La langue est l'expression de la pensée.
Les réunions et la conférence sur l'Islam de Monsieur Schäuble sont une farce, à moins que les représentants musulmans déclarent eux-mêmes qu'il existe une convention appelée Takkiya, et qu'ils ne l'acceptent pas. Et ceci en public. Un dialogue avec les représentants musulmans est impossible à moins d'une clarification officielle, mondiale et compréhensible pour le public. En effet, simulation et intrigue font partie de la foi islamique.
3, Al-Imran, vers 54 : "Et ils (les enfants d'Israël) intriguèrent. Mais Dieu (auss) intrigua. Et il est le meilleur en ce domaine."
7, Al-Araf, vers 99 : "Sont-ils sûrs d'eux-mêmes, confrontés aux intrigues de Dieu ?" 27, An-Naml, vers 50 et 51 : "Ils intriguèrent. Et nous intriguâmes (aussi), sans qu'ils ne le remarquèrent, 51 Regarde seulement, comment la fin de leurs intrigues arriva ! Nous les exterminâmes, eux et l'intégralité de leur peuple !"
Le Dieu du Coran confie qu'il est le plus rapide en matière d'intrigues, dans la sourate de Yunu, vers 21. Les Esclaves (Musulmans) peuvent simuler des opinions et nier leur croyance, pour se protéger, pour sauver leur propre vie, ou pour servir la cause de l'Islam. Ceci s'appelle la "Takkiya". Celui qui utilise la Takkiya ne sera pas puni, comme expliqué dans ce vers : "[...] Il en est autrement, lorsque vous les (c'est-à-dire les non-croyants) craignez vraiment. (Dans ce cas vous êtes pardonnés.) [...]" Al-Imran, vers 28.
La "Takkiya" n'est pas seulement valide pour des personnes, mais aussi pour des institutions et même des Etats. Ainsi, un Etat musulman peut signer la paix avec un Etat non-musulman pour combattre ensemble d'autre Etats non-musulmans.
Dieu pense aussi à l'intérêt de ses Esclaves (les Musulmans) et leur donne la possibilité, dans certaines situations - en particulier lorsque l'on pourrait leur nuire - de jouer la comédie, comme s'ils étaient les amis des non-croyants. Cela veut dire qu'il est légal pour les Esclaves (les Musulmans), pour se protéger de dangers potentiels, de se comporter en dissimulateurs vis-à-vis des non-croyants, et de tromper les non-croyants par une fausse amitié.
Les représentants religieux de la Turquie ont interprété ceci de la façon suivante : un Etat d'Esclaves (un Etat musulman) peut faire la paix avec des non-croyants lorsque cette paix ne nuit pas aux autres Esclaves (Musulmans). Un Etat-Esclave (Etat musulman) peut travailler ensemble avec des non-croyants, lorsque ceci s'oriente contre d'autres non-croyants.
A ceci, j'oppose le dialogue, et la démocratie transparente. Sans doute notre démocratie boite-t-elle de temps à autre. Mais nous pouvons discuter ses problèmes. Nous pouvons la développer, sans avoir de crainte.
Pour une société comme la société germanique, ceci est particulièrement inquiétant.
Selon les traditions coraniques écrites, Dieu a interdit l'amitié entre Esclaves (Musulmans) et non-croyants (non-musulmans). Les Esclaves (Musulmans) qui ne suivent pas ce précepte seront punis. Puisque Dieu sait tout, il sait aussi ce que les gens pensent et ressentent. Si, malgré ces vers, des Esclaves (Musulmans) ont des inclinations envers des non-musulmans, les aiment, ou nourrissent une amitié envers eux, alors Dieu le sait et Il les punira.
Sourate 3, Al-Imran, vers 28 et 29 : "Les croyants ne doivent pas se lier d'amitié avec des non-croyants, au lieu d'avec des croyants. Celui qui le fait se désaffilie de Dieu. 29 Dis : que vous vouliez cacher ce que vous ressentez en votre for intérieur, ou bien le manifester, Dieu le sait de toutes façons. Il sait (tout) ce qui est au ciel comme sur terre. Dieu a le pouvoir absolu."
Al-Imran 28 n'est pas la seule sourate qui met en garde contre l'amitié avec les non-croyants. Al-Nisa 14 contient aussi une telle disposition : "Oh vous qui croyez, ne vous liez pas d'amitié avec des non-croyants, au lieu des croyants. Voulez-vous donnez à Dieu une preuve publique à votre encontre ?" Il y a de nombreux exemples similaires qui montrent que l'amitié et les liens émotionels avec des non-croyants sont assimilées à un affront envers Dieu. Avec un tel comportement, les croyants donnent à Dieu toutes raisons d'agir contre eux, ils perdent toute valeur aux yeux de Dieu. La sourate At-Tauba, vers 23 appartient selon moi aux vers les plus cruels, car il y a maintenant de nombreux "couples mixtes" en Europe : "Vous les croyants ! Ne vous liez pas d'amitié avec vos pères et vos frères, s'ils préfèrent les non-croyants aux croyants ! Ceux d'entre eux qui se joignent à eux sont de vrais délinquants !"
Le Coran est un livre qui correspondit aux traditions arabes de jadis, et n'est valable que pour les Arabes. Mis à part la langue, il correspond à des conflits et des façons de se comporter appartenant à la culture arabe de ce temps-là. De même, les solutions apportées aux conflits correspondent aux culture et norme arabes de ce temps-là. Une preuve de ceci est le mariage de Mahomet avec la femme de son beau-fils et les vers qui s'y rapportent (par exemple la sourate 33, vers 37). Ceci vaut aussi pour de nombreux autres domaines de la vie comme le droit à l'héritage, le droit des impôts, etc.
En outre, des vers rapportent qu'Allah reproche aux gens de la Mecque leur ingratitude, car ils ne croient pas : en effet, Il leur auraient fait un véritable don, en faisant de la Mecque une terre sûre et fertile. Ceci est aussi une preuve que l'Islam n'est valide que pour un groupe de personnes à la culture spécifique, et limitée dans l'espace.
Selon Mahomet, Dieu a envoyé un prophète à chaque clan, ainsi que des livres dans leur langue propre, car Dieu voulait que chaque clan lise et apprenne Ses commandements dans sa propre langue. La sourate 14, Abraham, vers 4 dit : "Et Nous n'avons pas envoyé de messager (à quelque peuple que ce soit) qui n'aurait pas (une annonciation) dans la langue de son propre peuple, pour qu'il les éclaire (i.e. son propre peuple)." C'est pourquoi les Arabes du clan de Mahomet auraient reçu un livre dans leur propre langue, via Mahomet. "Nous avons produit un Coran en Arabe pour vous. Peut-être serez-vous compréhensifs." (sourate 43, Az-Zuhruf, vers 3-4.) Voir aussi la sourate 12, Yusuf, vers 2 : "Nous vous les (i.e. les Ecritures) avons envoyées des cieux sur terre sous la forme d'un Coran en Arabe. Peut-être serez-vous compréhensifs." Sourate 41, Fussilat, vers 3 et 4 : "(Nous avons) envoyés des cieux sur terre des Ecritures en vers, sous la forme d'un Coran en Arabe, pour les gens qui savent. [4] Nous t'avons (envoyé à ton peuple) avec cette Révélation écrite pour que tu sois l'annonciateur de cet heureux message, et pour que tu avertisses (ton peuple). Mais la plupart d'entre eux se détournent, pour éviter d'entendre."
Sourate 13, Ra'd, vers 37 : "Comme il se trouve devant toi, nous l'avons (i.e. le Coran) envoyé des cieux sur terre, comme une délibération en Arabe. Mais si malgré (toute) la connaissance, qui t'a été envoyée (par Dieu), tu suis tes inclinations (personnelles) (et abandonnes la vraie Foi), alors tu n'auras, face à Dieu, ni ami ni protecteur." Sourate 20, Ta-Ha, vers 113 : "Et nous les avons (i.e. les Ecritures) envoyées des cieux sur terre sous la forme d'un Coran en Arabe [...]" Sourate 42, As Sura, vers 7 : "Et nous t'avons dicté un Coran en Arabe (comme Révélation), pour que tu avertisses la ville principale (i.e. la Mecque) et les gens dans ses environs, et pour que tu avertisses (ton peuple) que le Jour du Rassemblement arrive, ce dont on ne peut douter."
Ces sourates et ces vers montrent que le Coran a été prévu pour une société arabe précise. Mahomet dit dans ces sourates, que les différents peuples reçoivent la parole divine dans leurs langues respectives. Sourate 6, Al-An am, vers 156-157 : "Nous avons vous envoyé les Ecritures des cieux sur terre pour que vous ne puissiez dire quelque chose comme : 'Les Ecritures n'ont été envoyées des cieux sur terre qu'à seulement deux groupes (qui ont vécu) avant nous (i.e. les Juifs et les Chrétiens), et nous n'avons aucune idée ce ce qu'ils ont (compris) des Ecritures, ni de ce qu'ils en ont appris.' [157] Ou bien (pour que) vous ne disiez quelque chose comme : 'Si les Ecritures nous avaient été envoyées des cieux sur terre, nous aurions été mis sur la bonne direction plus tôt qu'eux [...]'"
De nombreuses autres sourates et vers confirment ceci. Allah s'adresse à chaque Arabe du clan de Mahomet. Son groupe cible n'est même pas l'intégralité des Arabes, mais seulement un groupe précis d'Arabes. La façon de régler les conflits apparaît aussi : certains disciples de Mahomet lui reprochèrent son état d'"Esclave" (i.e. son état de musulman). Ils voulaient obtenir plus de butin de guerre. Ceci mit Mahomet en colère, qui réagit en rendant public le vers suivant : sourate Al-Hugurat, vers 17 "Vis-à-vis de toi, ils considèrent ceci comme leur récompense, due parce qu'ils ont rejoint l'Islam. Dis-leur : Vis-à-vis de moi, ne considérez pas ceci comme votre récompense, due parce que vous avez rejoint l'Islam [...]"
Le fait que l'Islam, la religion des Esclaves, soit une religion limitée à un petit espace arabe, est prouvé par les tendances folklorisantes de nombreux Esclaves (musulmans) d'aujourd'hui. De l'adoption de noms arabes jusqu'au port de vêtements appartenant le plus possible au folklore arabe, tout témoigne de cette ancienne culture arabe, de sa tradition et de son niveau.
Il n'est permis à personne de douter du Coran. Comme le Coran est la Révélation divine, il ne peut contenir ni erreur ni contradiction. Pourtant, le Coran contient des contradictions, et ceci malgré la sourate 4, An Nisa, vers 82 : "[...] S'il provenait de quelqu'un d'autre que Dieu, vous trouveriez en lui de nombreuses contradictions [...]"
- Exemple 1 : Boire du vin. Sourate 16, An-Nahl, vers 67 : "Et (nous vous donnons à boire) des fruits de palme et des vignes, à partir desquels vous vous faites une boisson pétillante, et (aussi) une belle subsistance." Contradiction : sourate 2, Al-Baqara, vers 219 : "On te demande du vin et des jeux de hasard. Dis : Vous avez de lourds péchés en vous-mêmes. Et ils sont (parfois même) exploitables par d'autres gens [...]"
- Exemple 2 : Mariage avec des Chrétiens, des Juifs et autres non-croyants. Sourate 2, Al-Baqara, vers 221 : "Et n'épousez pas une femme non-croyante, tant qu'elle n'est pas devenue croyante ! Une esclave croyante vaut mieux qu'une femme non-croyante, même si elle vous plait. Et ne donnez pas (de femmes croyantes) en mariage à des hommes non-croyants, tant que ceux-ci ne sont pas devenus croyants ! Un esclave croyant vaut mieux qu'un homme non-croyant, même si celui-ci vous plait." Ici, le vers se contredit lui-même. Pourquoi les hommes pourraient épouser des femmes non-croyantes, mais non les femmes ? Pourquoi une femme devrait épouser un Esclave (Musulman) ? Mahomet pense que lorsqu'une femme marie un Esclave (Musulman), elle doit se soumettre à lui [Note du traducteur : je ne suis pas sûr de voir la contradiction dans cet exemple - même si la logique proposée m'apparaît comme méprisable.].
La guerre est pour l'Islam une obligation canonique. Les différentes démocraties me paraissent jouer un rôle plus digne de la personne humaine, lorsque je vois que les frontières européennes sont ou vont être annulées. A la guerre du Jihad, j'oppose la paix d'une société éclairée. Ce n'est pas un hasard qu'il n'y ait aucun Juif ni Chrétien pour commettre un attentat-suicide à la bombe. At Tauba, 41 dit : "Partez en guerre, le cœur léger ou lourd (ou avec un équipement léger ou lourd, ou petit ou gros) et faites la guerre avec vos biens et personnes, suivant ainsi la volonté divine [...]" At-Tauba, vers 73 : "Prophète, fais la guerre aux non-croyants et aux hypocrites (ou: harcèle-les), et sois dur envers eux !" Sourate 9, At-Tauba, vers 88 : "Mais l'envoyé et ceux qui croient en lui, font la guerre avec leurs biens et personnes. Plus tard, ils seront gratifiés, et ils iront bien."
Sourate 9, At-Tauba, vers 123 : "Vous les croyants, battez-vous contre ceux d'entre les non-croyants qui sont proches de vous (géographiquement). Vous devriez remarquer que vous pouvez être dûrs. Vous devez savoir que Dieu est avec ceux qui le craignent." Sourate 29, Al-Ankabût, vers 69 : "Mais ceux qui s'efforcent de suivre Notre volonté (i.e. qui font la guerre), Nous les conduirons le long de Notre chemin." Sourate 47, Mahomet, vers 4 : "Si vous rencontrez les non-croyants (sur un champ de bataille), alors frappez leurs cous (à l'épée) ! Lorsqu'enfin vous avez complètement vaincu, entravez-les pour plus tard soit les grâcier, soit les échanger contre une rançon (l'épée dans la peau), jusqu'à ce que la paix succède à la guerre ! Ceci sont les mots de la Révélation. Si Dieu le voulait, il vous aiderait (lui-même) contre eux. Mais il ne veut pas intervenir directement, il préfère tester ceux d'entre vous (qui sont croyants) face aux autres (qui sont non-croyants). Quant à ceux qui mourront par la volonté de Dieu, Il veillera à ce que leurs actes n'aient pas été en vain. [...]"
A l'est du Yémen, il y avait un lieu-dit appelé Hadramut, où le clan Kinde vivait. Les sources arabes écrites rapportant la maladie de Mahomet, disent que les femmes d'Hadramut attendaient avec impatience d'apprendre la mort de Mahomet. Lorsque la nouvelle arriva, elles se colorèrent les ongles avec du henné, jouèrent de la musique et dansèrent. Elles se réjouirent et fêtèrent la nouvelle, car elles espéraient qu'il en serait fini de l'ère de la suppression des droits et libertés des femmes, et de leur rabaissement systématique. Mais le successeur de Mahomet, Abu Bakr, fit couper les mains et pieds de ces femmes et de leurs protecteurs, et leur fit arracher toutes leurs dents. Je rends hommage à leur mémoire avec un grand respect. Travaillons donc à ce que leurs espoirs deviennent enfin une réalité. Depuis déjà un millénaire et demi, les idées délirantes de Mahomet, cet archaïque combattant de Dieu, obscurcissent le cerveau des gens, et provoquent la discorde dans le monde entier. Il est grand temps de mettre un terme à cette folie.
Je n'attaque aucune croyance, ni n'offense aucune religion, je critique seulement une religion. C'est une différence importante. J'invite les gens à utiliser leur organe le plus important : leur cerveau. Ma critique doit libérer les gens qui agissent par peur ou par amour d'Allah. L'être humain peut réfléchir, examiner la question et décider de se libérer de son état d'"Esclave" d'Allah, il peut se libérer de sa peur de l'enfer, de sa détresse, de son ignorance. En cela, je veux soutenir les gens grâce à ma critique. L'être humain peut aussi avoir des valeurs morales, sans être esclave d'Allah. Et si accomplir cela lui pose des difficultés, je lui propose de considérer la loi fondamentale, la constitution. Il a seulement besoin de s'y raccrocher. La constitution couvre aussi les droits de l'Homme.
Puisque la critique de la religion est largement interdite dans les sociétés islamiques, vous interprétez ma critique comme une attaque, et vous répondez par des attaques à l'encontre de ma personne. Vous écrivez des mails, m'insultez ou insultez d'autres ex-musulmans de façon grave, et vous essayez de me terrifier.
Mais une société démocratique se caractérise par son ouverture, en ce qu'elle permet de critiquer, de discuter toutes les théories, thèses et croyances importantes pour la société - y compris concernant les valeurs religieuses et les personnes suivant ces religions. Mais apparemment, vous avez construit votre vie sur la religion, et ressentez ma critique comme si je retirais le sol de dessous vos pieds, comme si j'attaquais votre vie même.
Pourtant, je suspecte que vous êtes aussi des immigrés comme moi. Nous sommes venu dans cette société, et ceci par notre propre choix. Nous restons ici volontairement. Les Euopéens ont conquis les libertés personnelles, intellectuelles et spirituelles après des siècles de lutte. Vous n'avez aucun droit de brider ces libertés. Reconnaissons que la démocratie en Allemagne est pour ainsi dire un "cadeau" : ce cadeau en est d'autant plus précieux, et doit être vécu, goûté et protégé comme une porcelaine de grande valeur, chère et fragile.
A part cela, aucune idéologie ni religion ne peut être offensée. C'est impossible. Seul des êtres ayant des sentiments peuvent être blessés, comme les êtres humains. En Turquie, il y a un dicton "Comme la mère, ainsi est la fille". Je pense que ce dicton s'applique aussi à la religion, et à vous-mêmes, correspondants anonymes. "Comme la croyance, ainsi sont les croyants."
Le mot "Hazreti", qui préfixe le nom Mahomet, exprime la déférence et le respect. Ce mot est utilisé par les Esclaves (Musulmans). Le mot prophète est utilisé pour préfixer le nom Mahomet par ceux qui croient qu'il est un prophète. Comme je ne suis pas Esclave (Musulmane), ni ne crois que Mahomet soit un prophète, je n'ai pas besoin d'utiliser cette expression. Ce raisonnement fonctionne aussi dans l'autre sens. Dans ce pays, les Chrétiens pourraient à leur tour vous reprocher que votre croyance "offense" Dieu et Jésus, car vous n'acceptez pas cette religion, puisque vous ne reconnaissez pas Jésus comme prophète, tandis que la Chrétienté le voit comme Fils de Dieu. Vous bridez leur liberté de publier des caricatures concernant un thème important pour la société : l'Islam. Un Dieu qui se voit offensé par une caricature ou une critique, ne peut être tout-puissant. D'autre part, celui qui se sent offensé le déclare lui-même. Moi aussi, je peux me déclarer offensée. Il me semble étrange que les mêmes Esclaves (Musulmans) ne soient pas offensés de vivre et travailler au milieu de non-croyants. Mais lorsqu'il s'agit de libertés, alors ils ont offensés. Je ne jette pas de pierre sur les ambassades de pays qui n'acceptent pas les droits de l'Homme, mais seulement les droits d'Allah et de ses Esclaves, ses croyants.
Bien au contraire, j'ai des valeurs. Le fondement de ma morale est l'impératif catégorique : "Agit seulement selon une maxime que tu peux vouloir être une loi commune." [NDT: Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse.] Mes valeurs se basent sur l'amour des êtres humains et de la nature, sur l'art, la litérature, l'humour, l'amour, l'amitié pour n'en citer que quelques-unes. Pour disposer d'un code moral, je n'ai pas besoin d'une religion. Même sans croyance religieuse, je peux aussi être utile à moi-même, aux gens et à la société, en disposant d'un code moral dérivé de ces valeurs. Je n'ai pas besoin de craindre l'enfer de Mahomet, pour être une bonne personne. L'impératif catégorique et l'amour des êtres humains et de la nature suffisent amplement pour construire une société humaine.
Une personne n'a pas besoin d'être "conduite, contrôlée". Un âne ou un animal qui ne peuvent penser par eux-mêmes peuvent être conduits, mais pas une personne. Celle-ci peut se diriger d'elle-même, elle peut déterminer sa propre direction. Naturellement, nous avons besoin de règles pour pouvoir vivre ensemble. En Allemagne, ces règles sont déterminées par la loi fondamentale, la constitution. Jadis, des gens prétendaient être Dieu, ou son ambassadeur, et établirent des règles pour la vie en société. Aujourd'hui, on nomme souvent ces gens des "gourous". Votre religion, l'Islam, s'imposa comme "religion" à la suite du Christianisme et du Judaïsme, non de façon pacifique, mais par la force de la guerre et de la violence.
Supposer que les Juifs et les Chrétiens me conduisent est une preuve de méchanceté, dont l'origine se trouve dans votre croyance, l'Islam. En effet : bien que Mahomet ait été amical envers Juifs et Chrétiens pendant les premières années de sa prophétie, il devint ensuite leur ennemi lorsqu'il comprit qu'ils ne l'acceptèrent pas. En particulier, ceci coûta la vie à de nombreux clans juifs. Après le meurtre de leurs maris, des femmes juives furent intégrées dans le harem de Mahomet. L'Islam est l'ennemi des Juifs et des Chrétiens, et le restera jusqu'à ce que vous preniez le Coran, le lisiez et remettiez en question les vers hostiles.
Votre mentalité actuelle vous amène a présumer que je suis conduite et contrôlée par des Juifs et des Chrétiens. Votre présomption que je promeus les Lumières et entreprends de démystifier, parce que je couche avec des Juifs et des Chrétiens, montre seulement VOTRE vraie mentalité, VOTRE véritable opinion des femmes capables de penser ; VOTRE opinion des femmes qui utilisent leur cerveau ; VOTRE vision de la femme réduite à son seul sexe ! En fin de compte, une question : qui me paie ? Personne. Je ne suis pas achetable.
Il n'y a rien de pire que l'utilitariste à l'esprit obtu. A quoi cela me sert-il ? Qu'en obtiens-je ? Les autres devraient s'en occuper. Suis-je le seul ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? C'est la mentalité sous-tendant le vers 60 de la sourate Al-Tauba, qui explique qui doit recevoir pour ses actes une récompense ou une aumône : "Ceux qui, servant la cause de l'Islam, doivent recevoir une récompense [...] pour la guerre sainte (sur le chemin de Dieu) et pour ceux qui voyagent, suivent le chemin de Dieu et sont ainsi devenus miséreux [...]" A cette mentalité coûts-bénefices, j'oppose le principe de solidarité, qui est un fondement de l'existence humaine.
Oui, ceci repose sur la place attribuée à la femme par le Coran et la Charia, dans lesquelles les femmes sont obligées d'obéir absolument à l'homme, et de le satisfaire totalement. Ceci dit, cette "sagesse" ne se trouve pas explicitement dans le Coran, mais dans les textes associés : Riyazü´s Salihin Volume 1, page 326 (édition en Turc), témoignages de Ümmü Seleme, une des nombreuses femmes de Mahomet : "Une femme musulmane peut aller au paradis, lorsque son mari a été satisfait d'elle (sexuellement et généralement)." Voir aussi Gazali 1975, Volume 2, page 148 (édition en Turc) : "Comme l'on voit, l'Envoyé de Dieu a déclaré l'obéissance de la femme à son mari comme une condition de l'Islam." Voir aussi Gazali 1975, Volume 2, pages 72-74 et 155-156.
...concernant la situation générale de la femme dans le Coran, et les nombreuses traditions écrites qui dégradent la femme. Parmi les descriptions du paradis, dans lesquelles la femme a seulement le rôle de spectatrice, et reçoit uniquement l'homme qu'elle avait déjà sur terre, tandis que son mari est récompensé par au minimum 70 houris, il ne se trouve qu'un seul vers pour la gratification de la femme par Gilman (être masculin), et de courte durée. Aussi, Mahomet prétend que les belles "houris" du Paradis sont les vraies épouses des hommes. Sur terre, l'homme est seulement le convive de sa femme. Celle-ci doit le satisfaire sexuellement, et généralement, pour qu'il puisse sans soucis se consacrer à la prière et aux commandements religieux, qui sont obligatoires pour pouvoir entrer au paradis. Enoncer tous ces aspects fondamentaux dépasserait le cadre de la présente exposition, d'où ce court résumé. Pour des informations détaillées, voir le livre du Prof. Dr. Ilhan Arsel Seriat ve Kadin paraissant en octobre sous le titre "Les femmes sont vos labours" aux éditions Alibri.
En outre, j'aimerais prévenir :
- l'islamisation de la politique migratoire,
- la soumission des femmes et des hommes,
- la sexualisation des enfants,
- la conscience d'esclave, que le Coran inocule aux croyants, c'est-à-dire la mise sous tutelle des êtres humains.
Arzu Toker